Pourquoi avoir choisi le concertina

On peut trouver l’instrument joli à regarder , c’est vrai il l’est , avec ses alignements de boutons , sa forme hexagonale et son soufflet à 6 ou 7 plis . Le mien est même décoré avec des sirènes et des ancres . De petite taille , il est immédiatement sympathique !

En ce qui me concerne , c’est avant tout son timbre qui m’a séduit . Sa « voix »inimitable se reconnaît de façon nette , même parmi d’autres instruments . Dans les années 80 , j’ai participé à un stage de musique anglo-normande . Parmi les invités , se trouvait un groupe de « Morris dancers », danseurs et musiciens traditionnels du nord de l’Angleterre . Un des membres de ce groupe jouait du concertina . J’ai véritablement été ému par le son de l’instrument et me suis mis à rêver d’en jouer un jour . Quelques temps plus tard , j’ai trouvé chez Hobgoblin des méthodes pour apprendre à jouer de l’Anglo et de l’English . Comme je jouais de l’accordéon diatonique , mon choix s’est porté sur l’Anglo mais l’English aurait pu tout aussi bien avoir mes faveurs car j’admirais beaucoup le jeu d’Alistair Anderson . Au festival de Saint Chartier , un ami bouzoukiste m’a aidé à franchir le pas et acquérir mon premier concertina , fait par Saltarelle . En 1997 , Rosalie et Collin Dipper , de merveilleux luthiers Britanniques , m’ont livré le concertina dont je joue encore aujourd’hui avec bonheur !

Il y a eu ensuite d’inoubliables rencontres avec de fantastiques concertinistes , Caitlin Nic Gabhann notamment , qui furent mes professeurs ou que j’ai pu voir sur scène .

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Yannig Robert © Copyright 2022